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Près de 75 % des contribuables québécois ont déclaré un revenu de moins de 50 000 $
Alors que près de 75 % des contribuables ont déclaré un revenu en deçà de 50 000 dollars en 2013 au gouvernement du Québec, les Québécois les plus riches ont payé plus de 70 % des impôts totaux perçus, indique un rapport publié vendredi par la Chaire en fiscalité et en finances publiques.
Selon les données dévoilées par la chaire de l'Université de Sherbrooke, les 20 % de Québécois en haut de l'échelle de revenus – qui ont des revenus de 58 000 $ et plus – payaient environ 70,2 % des impôts déclarés au gouvernement du Québec en 2013.
Quant aux contribuables faisant partie du fameux « 1 % » des mieux nantis, leurs contributions représentaient 17,1 % du total des impôts versés à Québec.
« Chose certaine, ça démontre la progressivité de notre système d'imposition sur le revenu des particuliers », a souligné Suzie St-Cerny, l'une des auteures du rapport, en entrevue téléphonique avec La Presse canadienne.
Toutefois, a-t-elle rappelé, les Québécois les mieux nantis « ne sont pas si riches que ça ».
Ainsi, près de 75 % des Québécois avaient déclaré un revenu inférieur à 50 000 $.
C'est un chiffre plus élevé que dans les autres provinces, si on considère les déclarations remplies par les contribuables au niveau fédéral.
« Il y a de fortes chances qu'une partie des écarts s'explique, entre autres, par des crédits d'impôt remboursables (comme la prime au travail et le crédit pour frais de garde d'enfants) plus généreux au Québec, qui pourraient ramener l'impôt à payer à zéro », a suggéré Mme St-Cerny.
Poids de la fiscalité plus élevé au Québec
Le rapport de la chaire conclut également que le Québec a un fardeau fiscal plus élevé qu'au Canada et que dans le reste des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le calcul des fiscalistes – « le taux de pression fiscale », mesuré selon le montant des recettes perçues et le Produit intérieur brut (PIB) – ne tient toutefois pas compte des biens et services livrés aux contribuables.
« Ça permet quand même de se comparer en se disant : est-ce qu'on peut aller au-delà de ça, continuer de s'éloigner de nos partenaires commerciaux? Il faut peut-être se poser la question », a remarqué Mme St-Cerny.
Selon ce calcul, le Québec a un taux de pression fiscale supérieur à la moyenne de l'OCDE ou à celui du Canada et des États-Unis.
« (Le taux) se rapproche davantage des taux observés dans les pays européens que de ceux des voisins nord-américains, incluant ceux du Canada sans le Québec », indiquent les chercheurs dans leur rapport.
Quant aux contribuables faisant partie du fameux « 1 % » des mieux nantis, leurs contributions représentaient 17,1 % du total des impôts versés à Québec.
« Chose certaine, ça démontre la progressivité de notre système d'imposition sur le revenu des particuliers », a souligné Suzie St-Cerny, l'une des auteures du rapport, en entrevue téléphonique avec La Presse canadienne.
Toutefois, a-t-elle rappelé, les Québécois les mieux nantis « ne sont pas si riches que ça ».
Selon les résultats de la chaire, seulement 6 % des Québécois avaient déclaré un revenu supérieur à 100 000 $ cette année-là. Ceux qui avaient un revenu de 50 000 $ à 99 999 $ représentaient seulement 21 % des contribuables.Globalement, au Québec, les revenus ne sont pas très élevés. Oui, il y a des gens qui gagnent beaucoup plus. Mais leur nombre n'est pas nécessairement important.
Ainsi, près de 75 % des Québécois avaient déclaré un revenu inférieur à 50 000 $.
D'ailleurs, 37,1 % des Québécois n'ont pas du tout payé d'impôts en 2013 – dont une bonne partie sont âgés de moins de 25 ans ou de plus de 65 ans.Ça traduit le fait qu'ici, on n'a pas des revenus individuels qui sont si grands que ça, sur lesquels on peut aller chercher beaucoup d'argent.
C'est un chiffre plus élevé que dans les autres provinces, si on considère les déclarations remplies par les contribuables au niveau fédéral.
« Il y a de fortes chances qu'une partie des écarts s'explique, entre autres, par des crédits d'impôt remboursables (comme la prime au travail et le crédit pour frais de garde d'enfants) plus généreux au Québec, qui pourraient ramener l'impôt à payer à zéro », a suggéré Mme St-Cerny.
Poids de la fiscalité plus élevé au Québec
Le rapport de la chaire conclut également que le Québec a un fardeau fiscal plus élevé qu'au Canada et que dans le reste des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le calcul des fiscalistes – « le taux de pression fiscale », mesuré selon le montant des recettes perçues et le Produit intérieur brut (PIB) – ne tient toutefois pas compte des biens et services livrés aux contribuables.
« Ça permet quand même de se comparer en se disant : est-ce qu'on peut aller au-delà de ça, continuer de s'éloigner de nos partenaires commerciaux? Il faut peut-être se poser la question », a remarqué Mme St-Cerny.
Selon ce calcul, le Québec a un taux de pression fiscale supérieur à la moyenne de l'OCDE ou à celui du Canada et des États-Unis.
« (Le taux) se rapproche davantage des taux observés dans les pays européens que de ceux des voisins nord-américains, incluant ceux du Canada sans le Québec », indiquent les chercheurs dans leur rapport.
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